La franchise a vu le jour au moyen-âge, plus particulièrement entre le 5ème et le 7ème siècle, par la concession d’indépendances et de privilèges attribués par les suzerains au bénéfice de certains habitants déterminés territorialement.
Naissance de la franchise
Ainsi, la conversion commerciale s’est constituée au 18ème siècle, par la renonciation des droits et taxes intérieurs. Phase où on distingue certains lexiques courants comme la franchise douanière, d’impôt, postale ou bien diplomatique. Les bons concepts mettent du temps à percer avant de captiver le public. En 1930, aux Etats-Unis et en France quelques bâtisseurs lançaient les fondements d’un système de corporation, qui par la suite enfante la notion de franchise. En vérité, dès cette ère, Jean Prouvost, qui gère la Lainière de Roubaix, veut instaurer un réseau de distribution. Il mandate un jeune polytechnicien nommé Philippe Bourguignon, pour implanter une chaîne de boutiques. Les commerçants indépendants sont reliés par une clause leur assurant l’exclusivité des marchandises telles que la zone géographique. La franchise pointe le bout de son nez.
Une montée rapide aux etats-unis
Si en France, il faut patienter en 1 970 pour voir l’extension des enseignes, c’est au lendemain de la guerre que l’Amérique du Nord se dote de nouvelles enseignes. Le démarrage est quasi soudain. La dimension et le volume du commerce américain contraignent la majorité des grandes firmes à se diriger vers un dispositif qui permet d’augmenter leurs parts de marché sans investissements coûteux. En outre, cette option permet à ceux qui possèdent des capitaux de fonder leur propre société. Cette concordance d’évènements fait face une percée incroyable de la franchise, durant les années 50 à 70. De nos jours, l’effectif de points de vente franchisés est évalue approximativement à 757 348 aux USA. Canalisée à 80 % dans les prestations, la franchise américaine donne une place prépondérante à l’hôtellerie, l’intérim, la location d’autos et au fast-food.